L’eau, ressource rare

Quelques données générales:

De quel ensemble faisons nous partie?

Pour la gestion de ses ressources en eau, le département des Charente Maritime est attaché au Bassin Loire Bretagne. Par le lien proposé ci dessous, vous aurez accès à beaucoup de données sur le Bassin.

http://www.eau-loire-bretagne.fr

 

Les enjeux principaux pour la gestion de l’eau en Loire Bretagne

– La pollution diffuse (nitrates, pesticides). Elle explique la qualité médiocre d’une partie importante des cours d’eau et de certaines nappes d’eau souterraine. Cet enjeu impose un effort maintenu pour maîtriser les pollutions agricoles des élevages et des grandes cultures au sein de démarches coordonnées par bassin versant.
– Des déséquilibres locaux entre ressources disponibles et prélèvements d’eau, notamment pour l’irrigation (en régions Centre, Pays-de-la-Loire, Poitou-Charentes). Cet enjeu justifie le maintien des actions engagées dans les « nappes intensément exploitées » ;
– La persistance de l’eutrophisation phytoplanctonique dans les rivières et les lacs liée à l’excès de phosphore dans l’eau. La déphosphatation des rejets est donc une priorité.
– Le risque inondation, qui va au-delà des compétences de la seule agence de l’eau, est un enjeu majeur d’aménagement du territoire, en Loire moyenne, mais aussi dans plusieurs autres sous-bassins : la Maine, la Vilaine. Face à cet enjeu, il s’agit d’engager, partout où cela s’avère nécessaire, le triplé Prévention-Prévision-Protection.
– Les eaux littorales, affectées par les développements d’algues (marées vertes ou dynophisis) et la dégradation, micro-biologique, notamment de certains sites conchylicoles. La réduction des pollutions locales et issues des bassins versants reste une priorité.

 

Les priorités retenues officiellement:

Le Plan Loire Grandeur Nature a été décidé par le gouvernement lors du comité interministériel d’aménagement du territoire (CIADT) du 4 janvier 1994.

5 ans après le  » Plan Loire grandeur nature  » de janvier 1994, le comité interministériel d’aménagement du territoire de juillet 1999 a décidé d’en poursuivre les objectifs prioritaires au travers d’un programme interrégional inscrit dans les contrats de plan Etat-Région pour la période 2000-2006.

3 priorités
Les trois priorités retenues pour cette nouvelle étape du Plan Loire sont :
– la sécurité des populations face au risque d’inondation,
– l’amélioration de la gestion de la ressource en eau et des espaces naturels et ruraux des vallées,
– la mise en valeur du patrimoine naturel, paysager et culturel des vallées ligériennes.

 

Source: http://www.eau-loire-bretagne.f (les parties en vert coloriées par ASSIP)

 

Autres données « générales »: Sur le sujet général et essentiel de la raréfaction de l’eau, dont nous sommes tous « confusément conscients’ et pour ne » pas alourdir le Site, nous vous proposons de vous référer aux Sites du Ministère de l’Environnement, indiqué dans la section « Lien » et aux Sites pré cités..

 

Sur Les Portes en Ré

Les données suivantes viennent essentiellement d’une revue de ces questions entre La Municipalité et ASSIP. Le document proposé est un  document publié par la Mairie.*

Quelques chiffres:

– En simplifiant, l’origine de l’eau potable Portingalaise est pour 90% le Continent (venant elle-même aujourd’hui de Charente Maritime et de Vendée; mais les Vendéens semblent vouloir « garder leur eau », ce qui entraînera pression accrue sur Charentes Maritimes), le solde par utilisation de la nappe Rétaise (pas aux Portes).

– Lorsque on parle de la capacité de traitement de X ou de Y habitants, l’indice retenu, « l’équivalent-habitant-jour » est de 150 litres. Gardons à l’esprit que la Commune comporte 1700 maisons, abrite environ 550 personnes toute l’année, environ 8000 personnes en été…

– Le coût de l’eau, sur votre facture, est pour 1/3 son « achat », pour 2/3 son traitement avant rejet présenté ci-dessus (traitement obligatoire selon les normes édictées par autorités compétentes).

– Les Portes comptent environ 100 utilisateurs de Compteurs Verts(eau destinée exclusivement aux « jardins », non retraitée), et un certain nombre de puits privés dans les jardins/terrains, dont le nombre n’est pas recensé.

– Les Communes du Canton Nord ont renouvelé les contrats avec la SAUR (distribution et traitement) récemment jusqu’en 2018.

 

Notre position:

– Il est évident que la raréfaction de l’eau est un problème réel! Le phénomène n’est pas Rétais mais au moins Européen. Les réponses sont souvent connues, pas pratiquées par tous. Beaucoup tiennent du strict civisme bien compris, de l’attention que nous porterons à la question. Certains pensent que Beauté et Sobriété vont de pair: pensez aux Rétaises! (voir Rétaises belles et sobres)

– Au-delà des coûts de cette eau, nous avons identifié deux questions qui nous préoccupent, sont un vrai problème pour certains, résidents permanents ou secondaires.

 

Il arrive que le système de traitement des eaux génère parfois des odeurs fortes, soutenues. Que lorsque ceci arrive et est signalé, qu’il puisse (pas toujours) être éliminé par une remise en marche du système d’aération des bassins (pales tournant dans l’eau, l’aérant, la ré oxygénant). Municipalité et SAUR en sont conscients, le parfum demeure, plus fort il est vrai lorsqu’il fait chaud et que les volumes d’eau à traiter sont importants… Il semble que ce problème est lié à deux éléments: les fortes  températures et les difficultés pouvant être occasionnés comme des limites à l’évacuation des eaux (comme un accident dans les canalisations d’évacuation vers le Golf cet été, ou excédent d’arrosage de la piste forestière la rendant impraticable), ou la combinaison de ces deux situations. D’une part, les eaux restent plus longtemps sur place, créant  un développement bactériologique générant le parfum sus mentionné. D’autre part, il semble que les boues résiduelles, restant au fond des bassins, peut-être ramassées/évacuées trop peu souvent, sont à l’origine du même phénomène. Nous travaillons cette question, souhaitant le faire, comme d’habitude de façon objective et transparente, pour qu’elle soit réglée réellement, et non dans X années. Nous avons approché plusieurs Résidents dans les zones affectées; si nous ne vous avons pas approché/e, et que vous pouvez nous consacrer un peu de temps sur se sujet qui vous et nous préoccupe, soyez gentil/le de prendre contact avec nous.

La nappe phréatique: Il n’y a pas aux Portes de station d’analyse de la nappe. Il semble qu’il y en ait une dans l’Île, à Loix. Ce que nous observons depuis plusieurs années, de façon non uniforme dans le Village, est la transformation progressive de la nappe, des nappes d’eau douce en eau saumâtre impropre à l’arrosage (on dit qu’on peut l’utiliser quand même en arrosant les pieds et non les feuilles ou branches: pour des non virtuoses du tuyau, ceci s’est révélé un excellent moyen de faire mourir plusieurs plants, même robustes!). Des phénomènes naturels peuvent expliquer ce problème . Mais il est certain que cette détérioration est en partie due au forage trop rapide de puits dans nos jardins. En fonction des divers emplacements sur la commune, et en particulier pour les terrains proches de la mer, la nappe est à divers niveaux qui varient avec altitude, pluies, prélèvement, chaleur, etc.., et a une certaine profondeur qui varie elle aussi. De nombreux puits ont été forés, trop vite trop profonds (« Ainsi, en en mettant deux mètres de plus, je suis sûr d’avoir de l’eau! »). De fait, en allant trop profond, le sol de la nappe est percé, le forage atteint l’eau salée qui est en dessous; avec le temps, les deux communiquent. Une nappe d’eau douce devenue saumâtre reste saumâtre… Toute la nappe est polluée, et non, quelques mètres carrés en dessous du nouveau forage… De nombreux « voisins » ont découvert cela un jour, se demandant comment cela se fait-il!!!. Généralement en s’exprimant de façon plus fleurie…. Le Centre du Village et les parties plus en hauteur semblent protégées.

Si vous avez ce problème, soyez gentil de nous le dire. Si votre puits est, ou est devenu saumâtre, dites le nous, dites nous depuis quelle année vous avez ce problème. Il ne s’agit en aucun cas de faire la chasse au « mauvais foreur »; il s’agit de tenter d’élaborer une carte du phénomène, de son expansion potentielle dans votre secteur des Portes. Il y a au moins un secteur, peut être plus, ou ce phénomène était inexistant il y a 20 ans. Nous ne publierons aucun nom; mais si vous voulez rester anonyme, soyez assez précis quant à l’endroit où vous êtes, et l’année  du passage au saumâtre.

Connaître un problème aide à le résoudre. Au pire, il n’existera pas de solution pour les secteurs contaminés (mais les nappes ne sont pas carrées ou rectangulaires…). Mais au moins, nous pourrons informer, proposer ceux qui pensent à un puits, où qu’ils soient, d’être prudents, de s’entourer des Conseils d’un Sourcier, d’un spécialiste; nous pourrons voir comment mieux sensibiliser chacun à cette dégradation.

 

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Comment les plages perdent leur sable